2025 – Modes de jouir contemporains – Le singulier et le collectif en institution
Argument de la journée
Lacan a énoncé en 1970 la « montée au zénith social de l’objet (…) petit a » pour désigner la conséquence du discours capitaliste, réalisé par l’outil de la révolution industrielle puis de l’économie de marché mondial, et repérer ses effets sur les parlêtres modernes, sur les symptômes dont ils témoignent.
L’expansion actuelle du champ des addictions est un exemple paradigmatique des effets de ce discours. Pour autant, ce n’en est pas l’unique illustration : la prise des corps par l’angoisse, les plaintes itératives d’épuisement, le débranchement des idéaux et les désenchantements subjectifs constituent quelques déclinaisons du malheur des sujets « hypermodernes désinhibés, désemparés, déboussolés ».
Infos et textes de travail :
- À propos de l’ère du toxique – Céline Danloy
- Jouir du rien, conversation sur l’objet anorexique – Jonathan Leroy et Cécile Glineur
- Le trop et le rien – “Nul si découvert” – Cécile Glineur
- Le trop et le rien – “Jours sans faim” – Cécile Glineur
- Quelles boussoles pour quelles jouissances en institution? – Thierry Van de Wijngaert
- “J’OUIS” La voix du surmoi – Nathalie Crame
- La voix de Virginia Woolf – Jean-Claude Encalado
- Localisation et délocalisation de la jouissance – Thierry Van de Wijngaert
- Programme de la journée préparatoire: Programme
- Bibliographie: textes de référence sur le thème