2023 – L’altérité, de ce qui dérange à ce qui se construit
Argument de la journée préparatoire
Il y a deux approches de l’altérité. La première, la plus courante, revient à la définir comme ce qui est autre, différent, dissemblable, divergent, pas identique. De ce point de vue, on la côtoie continuellement. On la nomme, on la décrit. On l’inscrit dans des catégories. Suivant cette approche, ce qui n’est pas identique se retrouve intégré dans ce qui est déjà connu, dans le sens commun. Aussi existent-ils de multiples discours pour caractériser ceux qui sont autres, ceux qui sortent de la norme – le fou, le handicapé, l’étranger…Tantôt ces discours, respectueux et bienveillants, visent leur inclusion, tantôt ils sont chargés de peur ou de haine et justifient leur rejet.
La seconde approche de l’altérité met plutôt l’accent sur la rencontre : la rencontre avec quelque chose qui échappe au savoir existant, et donc aux repères de celui qui y est confronté. Il s’agit d’une rencontre troublante qui nous bouscule, nous laisse plus ou moins perplexes, plus ou moins perturbés. Le temps de cette rencontre, c’est le moment où tout discours défaille…
Infos et textes de travail :
- Quelques temps logiques de la pratique clinique en institution – allocution d’ouverture à la 10e journée du Réseau 2 – Cécile Glineur
- À propos de la conversation clinique – Thierry Van de Wijngaert
- Identité, analyse, altérité – Cécile Glineur
- Altérité, identité, identification – Thierry Van de Wijngaert
- Loger l’altérité dans l’institution – Cécile Glineur
- Altérité et non savoir – Nicolas Moyson
- Le désaccord mis au travail – Cécile Glineur
- Partir de l’insu – L.J.
- Le programme de la Journée préparatoire (28/04/23)
- L’argument
- L’affiche